En quête d’un clavier sans-fil confortable pour travailler, écrire durant de longues heures notamment, j’ai eu ouïe de la part de mon frère du MX Keys de Logitech. Intéressé par ce modèle, je me le suis procuré sans plus attendre, malgré mon achat du Apex 3 de SteelSeries l’an passé. Quelques jours et un week-end chargé après cette acquisition, suis-je conforté dans mon achat ? Je vous en parle de suite dans ce test du clavier MX Keys (Plus).
Caractéristiques du clavier MX Keys de Logitech
Caractéristique | Valeur |
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Dimensions clavier | Hauteur 131mm – Largeur 430mm – Epaisseur 20mm |
Dimensions repose-poignets | Hauteur 64mm – Largeur 420mm – Epaisseur 8mm |
Poids | 810 grammes |
Compatibilité via dongle USB | Windows 7+ / macOS 10.11+ / Linux / Android 6+ |
Compatibilité via Bluetooth | Windows 8+ / macOS 10.12+ / iOS 8.0+ / Android 6+ |
Rétroéclairage | Oui |
Alimentation | Sur batterie, rechargeable par USB Type-C vers Type-A |
Autonomie annoncée | 10 jours avec rétroéclairage / 5 mois sans |
Connexion simultanée | 3 appareils compatibles en même temps |
Type de clavier | Bureautique |
Nombre de touches | 109 |
Sans-fil ? | Oui |
Peut fonctionner avec fil ? | Non, mais la connexion sans-fil reste active en charge |
Une première approche qualitative
La première chose que l’on remarque lorsque l’on se procure ce clavier, c’est bien évidemment sa boîte. Je vous passe l’unboxing vidéo (je n’en ai pas fait de toute façon), mais il est à noter que le packaging du MX Keys est plutôt soigné. Bien emballé, avec des compartiments pour chaque accessoire, rien ne bouge et tout reste bien stable. Nous ne sommes pas au niveau d’un packaging à la Apple cela dit.
Nous y retrouvons donc le clavier, entouré d’un papier protecteur, le repose-poignets (exclusif à la version Plus du MX Keys), la petite clé d’appairage, ainsi que le câble de recharge en USB Type-C et les manuels d’installation. Tout est très sobre et facile d’accès, je n’ai eu aucun mal à sortir chaque élément de sa boîte.
Lorsque l’on prend le clavier dans les mains, la première chose qui va nous titiller c’est son poids. Avec son presque kilo, plus précisément 810 grammes, ce n’est clairement pas habituel. Mais le résultat est assez satisfaisant, cela donne une impression haut de gamme au clavier ; est-ce le cas dans ses matériaux ? Je ne saurais pas vous dire, Logitech n’a pas vraiment communiqué à ce propos. Quant au reste du clavier, à savoir le repose-poignet et les accessoires, la qualité est très bonne, mais sans réel « plus ».
Le design du MX Keys est au poil
Très agréablement surpris de ce côté. Si le clavier MX Keys de Logitech a l’air très joli en photo, je dois bien avouer qu’il l’est tout autant quand on l’a sous les yeux. Compact, plutôt « borderless« , surélevé à l’arrière sans pour autant afficher des pieds mal designés, le tout avec un rétroéclairage du plus bel effet (qui s’allume quand vous approchez vos mains !), tout est vraiment bon dans ce clavier.
Les finitions laissent penser que nous avons affaire ici à un clavier haut de gamme – ce qui est le cas, soyons honnêtes. Seul bémol dans le design, qui n’est qu’une conséquence de la grande compatibilité du produit, c’est la fâcheuse tendance de Logitech à afficher beaucoup de sigles sur certaines touches. Affichant les commandes Windows et macOS aux mêmes endroits, il peut être déroutant au départ de bien se repérer.
Mise en situation Logo « Logi » Touches de switch Port Type-C et bouton power L’arrière surélevé
La configuration, plus facile à dire qu’à faire ?
En utilisant mon MX Keys, j’ai remarqué tout de même quelques défauts ; cela reste évidemment personnel, mais c’est important de le noter. Le premier, c’est le plus embêtant : j’ai eu un mal fou à connecter mon clavier à mon PC Windows et à mon MacBook Pro. Pour le premier insérer le dongle fourni n’était pas suffisant : il fallait garder branché mon ancien clavier et aller télécharger le logiciel Logitech Options pour enfin voir mon MX Keys reconnu. Assez embêtant lorsque vous achetez un setup complet que vous n’aviez pas d’autre clavier en rab.
Quant au MacBook Pro, j’ai tout simplement du faire la configuration une bonne dizaine de fois pour y parvenir. Toujours la même chose : je tape les chiffres à l’écran sur le clavier, j’appuie sur Entrée (et non pas Retour comme l’indique macOS), puis j’attends. Ça ne marche pas, puis après quelques essais : le bonheur, c’est connecté.
Un autre défaut est sans doute le placement de la touche de verrouillage. Très pratique pour bloquer sa session sur Windows ou sur macOS, elle se trouve néanmoins pile à l’emplacement de la touche » – » de mon ancien clavier. L’habitude est là et je n’arrête pas de fermer ma session. Fun fact, je viens de le faire à l’instant en écrivant ce paragraphe.
Configuration des touches Switchs configurés
Pour finir, le fameux logiciel Logitech Options (voir ci-dessus) est très simple et facile à utiliser. On y retrouve le strict nécessaire, à savoir la configuration des touches fonction : il est possible de modifier leurs actions, j’ai par exemple remplacé l’action « masquer le bureau » (présente sur F5) par l’action de base du F5, à savoir rafraîchir la page. Si je n’avais pas fait ça, il me serait demandé de faire Fn + F5, plus contraignant. Je pense le faire aussi pour F11 (plein écran) et F12 (console Chrome, entre autres). Il est envisageable de remplacer toutes les touches d’un coup avec une case à cocher, mais je ne voudrais pas me priver des fonctions de son et de rétroéclairage du clavier.
Le logiciel propose également de vérifier la connexion avec les différents ordinateurs. Il n’est pas possible de modifier quoi que ce soit, le but étant simplement d’avoir l’information sous les yeux. Pratique, le clavier n’ayant pas d’écran pour vous rappeler quel ordinateur est configuré sur quel switch. Pour finir, comme tout bon clavier moderne, il est possible de changer la configuration des touches fonction selon le logiciel / jeu lancé.
Une frappe très agréable, un repose-poignets incomplet
Une fois le clavier connecté, il faut bien avouer que l’expérience globale est proche de l’excellence. Les touches sont peu épaisses et permettent, selon moi, un meilleur confort pour la rédaction (moins de mouvements pour écrire potentiellement plus vite) ; les raccourcis multimédia et ceux plus généraux sont bienvenus, particulièrement celui de verrouillage de session (malgré son positionnement) et le son des touches est très agréable, tout autant que leur texture et leur forme un peu « enfoncées » en leur centre. Ayant testé le Magic Keyboard d’Apple et le clavier intégré aux derniers MacBook Pro (2020), nous sommes sur quelque chose de très comparable. Et c’est exactement ce que je cherchais.
Seul point négatif, même si c’est pour chercher la petite bête : c’est plutôt dommage que le repose-poignets ne soit pas aimanté. Sans doute l’habitude, encore une fois, mais il est fort agréable de repositionner correctement et d’un seul coup son repose-poignets lorsque l’on quitte son PC. Cela dit, celui du MX Keys est très confortable ; j’espère simplement qu’il ne sera pas trop salissant au fil des semaines.
Une autonomie solide pour le MX Keys
En passant d’un clavier filaire à un clavier sur batterie, j’avais peur d’une chose : qu’il ne tienne pas sur la durée. Même si perdre un fil dans son setup est toujours satisfaisant, devoir en garder un sous le coude pour charger le clavier lorsque son autonomie restante est trop basse, ça n’est pas une superbe avancée non plus. Mais je dois bien dire que je suis surpris : avec le rétroéclairage activé, le clavier tiendra une dizaine de jours en l’utilisant 8 heures quotidiennement. De mon côté, je l’utilise quelques heures le soir et bien plus longtemps le week-end, je plafonne donc 15-20 jours d’autonomie. Pour le recharger, il suffit de brancher le câble dans le port Type-C, puis sur son PC par exemple.
Je n’ai pas essayé de l’utiliser sans rétroéclairage, mais Logitech annonce une autonomie de pas moins de 5 mois dans ce type d’utilisation. Un chiffre impressionnant, que je ne peux vérifier. Mais dans tous les cas, il est clair que toutes lumières éteintes, n’importe quel clavier sur batterie tiendra plus longtemps.
Conclusion du test
Mon avis sur le clavier MX Keys
-
90%
En un mot : excellent
Les quelques défauts du clavier MX Keys de Logitech n’entachent que très peu ses nombreuses qualités. Finitions réussies, impression de produit haut de gamme, clavier compact, frappe particulièrement agréable, raccourcis complets, paramétrage simple et efficace, rétroéclairage automatique et autonomie de bonne facture : presque tout est réussi. Notons tout de même la difficulté que j’ai rencontrée à coupler le clavier à mes appareils, mais cela ne vient clairement pas gâcher la fête.
Je cherchais un clavier bureautique parfait pour la rédaction de milliers de mots par semaine, avec une expérience proche de celle du Magic Keyboard : j’ai trouvé tout cela avec le MX Keys. Prochaine étape, la souris MX Master 3 ?
Les PLUS | Les MOINS |
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– Design et finitions au top | – Première connexion laborieuse |
– Rétroéclairage automatique à l’approche des mains | – Le repose-poignets non aimanté |
– Paramétrage simple via Logitech Options | |
– Le confort et le son de la frappe | |
– Le repose-poignets confortale | |
– Les touches multimédia/fonction | |
– Connexion sur trois appareils en simultané | |
– Autonomie très honnête | |
– Le prix, abordable pour une telle qualité |
Joueur de 29 ans, fondateur du site Switch-Actu.fr, je suis passionné par le jeu-vidéo depuis The Legend of Zelda: Ocarina of Time. Je joue sur Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 5, parfois sur mon iPhone. Rédacteur freelance, j’ai également un certain affect pour le webdesign, à mon niveau.