Mes trois jeux préférés sur Nintendo Switch

Mes trois jeux préférés sur Nintendo Switch

À l’heure où vous écrivez ces lignes, je suis sans nul doute entrain de profiter de Monster Hunter Rise. Au vu des retours de la presse et de mon avis sur la démo, il n’est pas impossible qu’il devienne l’une de mes références sur la machine hybride de Big-N. Mais pour l’instant, je vous propose de découvrir mes trois jeux préférés actuels sur Nintendo Switch. D’autres titres auraient pu s’y placer, mais l’intérêt d’un top est de faire des choix. Allez-vous êtes surpris(es) ? Nous verrons bien !

Avant propos : mes jeux préférés ne sont pas forcément des jeux auxquels je rejoue. L’élément principal pour placer un jeu dans mon top, c’est de me surprendre dès ma première session de jeu, et de me donner envie d’y rejouer chaque jours jusqu’à l’avoir terminé.

1 – The Legend of Zelda: Breath of the Wild

Classique, efficace, attendu. Depuis mon plus jeune âge, je suis un amoureux de la série des The Legend of Zelda au point d’avoir la Triforce à même le corps et, même si j’apprécie un peu moins certains épisodes (Majora’s Mask en premier lieu), la grande majorité m’a toujours conquise. C’est aussi le cas pour Breath of the Wild sur Nintendo Switch et Wii U.

Pour dire vrai, le jeu commençait à me lasser avant même sa sortie. J’ai eu l’énorme chance de le tester à plusieurs reprises lors d’événements Nintendo, mais les démo ne proposaient que le plateau du prélude, bridé soit dit en passant. J’avais donc l’impression d’avoir déjà fait le tour du jeu en quelques heures et cela ne me rassurait guère. Mais évidemment, j’avais au fond de moi confiance en Nintendo et j’ai acheté le jeu sur Switch à sa sortie.

The Legend of Zelda: Breath of the Wild
The Legend of Zelda: Breath of the Wild – capture par Chocobonplan

Quelle claque. Entre la beauté de la direction artistique, les musiques subtiles venant agrémenter les sons de la nature bien retranscrits et cette sensation de liberté magique, tout m’a convaincu, ou presque. Le seul bémol selon moi réside dans les boss du jeu, ennuyeux et pour certains beaucoup trop simples ; heureusement que le DLC est venu proposer un combat un peu plus épique.

Après plusieurs dizaines d’heures de jeu, je continue de découvrir de nouvelles choses. Que ce soit des zones inexplorées comme des mécaniques uniques dans certains sanctuaires, Breath of the Wild n’a toujours pas dit son dernier mot. C’est aussi le cas des glitchs présents dans le jeu, découverts au fil des mois par les joueuses et joueurs les plus aguéris.

Si j’ai bien un regret vis-à-vis de Breath of the Wild, c’est de ne jamais pouvoir le découvrir à nouveau de la même façon, avec la même naïveté. C’est selon moi son argument principal de base : un monde à explorer, des découvertes à chaque recoin, une sensation unique. Mais il est tout simplement pas possible de s’émerveiller autant deux fois sur ce jeu, comme il n’est pas possible de redevenir enfant lorsque l’on vieillit.

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2 – Astral Chain

Je ne m’attendais à pas grand chose pour ce jeu développé par PlatinumGames. À l’origine, je ne suis pas particulièrement client de leurs productions. La seule à laquelle j’ai adhéré était Bayonetta, dont le 3e épisode se fait d’ailleurs attendre. J’ai plutôt apprécié, sans plus, Wonderful 101 sur Wii U et je n’ai pas touché à Nier: Automata.

Je dois tout de même avouer que le feeling me paraissait intéressant lorsque Astral Chain avait été dévoilé. Le fait qu’il s’agisse alors d’une exclusivité Switch m’a évidemment un peu plus attiré vers le jeu, mais ça ne fait évidemment pas tout. Par la suite, j’ai eu la chance de voir une séance de jeu exclusive lors d’un événement Nintendo dédié à la presse avec SwitchActu. Et c’est là que je me suis rendu compte du potentiel du jeu ; le fait que je ne m’y attendais pas a d’autant plus participé à cet émerveillement que j’ai connu pour lui.

Astral Chain sur Nintendo Switch
Astral Chain sur Nintendo Switch

Le gameplay est parfois répétitif, mais la variété de Légions (les créatures que l’on contrôle avec les fameuses chaines astrales) permets de proposer des mécaniques différentes à chaque grande étape du jeu. Concrètement, je me suis laissé emporter par le titre et par son gameplay. Astral Chain propose du combat, de la plateforme et de la réflexion, entre autres, et c’est sans doute ce mélange qui me plaît.

Le point d’orgue de mon expérience fut certains boss, à la mise en scène tout simplement incroyable. Petit bémol pour le boss de fin qui, sans spoiler, m’a paru un peu trop difficile comparé au reste du jeu. C’est peut-être très personnel comme ressenti, mais je trouvais ça plutôt illogique.

Visuellement, le jeu est très joli et je le considère toujours comme l’un des plus beaux de la Nintendo Switch, techniquement parlant. Concrètement, j’espère que le deuxième épisode arrivera rapidement et qu’il sera aussi qualitatif que le premier.

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3 – Starlink: Battle for Atlas

Vous l’aviez vu venir, celui-ci ? J’aurais pu citer Mario Odyssey, Rocket League, Animal Crossing: New Horizons ou même l’excellent SteamWorld Dig 2. Mais non, j’ai préféré mettre en avant cette pépite incomprise qu’est Starlink: Battle for Atlas.

La subtilité est qu’ici, je ne parle que de la version Nintendo Switch du jeu. Pas celle sur PC ou sur les autres consoles. Pourquoi me direz-vous ? C’est relativement simple : la mouture Switch de Starlink est la seule embarquant un double scénario. En plus de celui très classique développé par Ubisoft eux-mêmes, l’univers de Starfox et certains de ses personnages, dont le grand Fox McCloud, vient se joindre à la partie. Cela amène donc un côté fan-service Nintendo, tout en ajoutant un réel intérêt à un scénario de base assez pauvre. L’autre avantage à cela est que nous ne sommes pas obligés de nous coltiner la voix de Norman Thavaud, qui double le personnage principal d’origine (c’est gratuit mais mérité tant son doublage est insupportable).

Starlink: Battle for Atlas
Starlink: Battle for Atlas – Capture par Latojuana sur Switch-Actu

Le jeu a beaucoup de défauts et je le sais : répétitivité, forcing sur l’achat du contenu in-game ou encore l’obligation (ou presque) d’utiliser les figurines physiques des vaisseaux et personnages. Ce dernier point aurait pu être très bon, puisque l’intérêt est de modifier les vaisseaux à la volée selon le besoin in-game, mais leur coût d’origine n’était pas forcément une bonne chose pour les joueuses et joueurs. D’autant plus qu’il est impossible de terminer le jeu à 100% sans mettre la main à la poche.

Néanmoins, ses qualités m’ont donné une bouffée d’air frais. Premièrement, le jeu est très chatoyant même sur Nintendo Switch. Sans être une claque technique, tout tourne bien et l’effort est là. Mais c’est surtout le gameplay, qui rend accessible le type spacial au grand public. Nous retrouvons les mécaniques de certains des mastodontes du genre, avec la possibilité de passer de l’espace à une planète sans chargement, mais sans non plus des dizaines d’informations à gérer sur un tableau de bord ou autre mécanique pouvant devenir ennuyeuse.

Le jeu n’a pas connu le succès escompté et nul doute qu’il n’aura jamais droit à une suite. Mais au vu de son prix actuel, n’hésitez pas à foncer dessus, je vous le conseille réellement.

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Et vous, quels sont vos jeux préférés sur Nintendo Switch ?

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